Et si c’était vous ? Ce juriste augmenté aux multiples compétences

Analyse, conseil, protection... Pour mener à bien ses missions, un juriste ne peux plus et ne doit plus se reposer sur sa seule maîtrise des différentes spécialités du droit et sur sa seule capacité à faire appliquer les règles législatives en constante évolution. Quelles sont les nouvelles compétences attendues par les recruteurs ?

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Et vous, êtes-vous un juriste augmenté ?

Les attentes des entreprises ont changé. Le monde se transforme. La digitalisation est omniprésente. Les juristes doivent s'adapter. Pour apporter une réelle valeur ajoutée aux entreprises, les juristes doivent enrichir leur bagage “classique” de compétences comportementales, digitales et économiques.

Pour déterminer précisément ces nouvelles compétences, une enquête (publiée en 2020) a été réalisée auprès de 100 acteurs majeurs du droit (directions juridiques, études notariales, consultants, professeurs, ...) pour obtenir une cartographie exacte de leurs attentes.

Les résultats confirment cette tendance :

  • les soft skills sont incontournables pour obtenir un poste ;
  • les compétences business sont appréciées des cabinets d’avocats ;
  • les compétences digitales sont incontournables quelle que soit la structure

Découvrez, dans cet article, les nouvelles capacités d’un juriste augmenté, un juriste 2.0.

Les soft skills d’un juriste augmenté : une clé d'entrée dans la profession

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Pour les praticiens du droit interrogés, les soft skills sont des compétences indispensables en début de carrière. Ces compétences sont évaluées en priorité dans le cadre d'un recrutement.

Imaginez ! 8 des 10 premières compétences recherchées par les recruteurs sont des soft skills.

Que recouvrent ces compétences comportementales en lien directe avec l’intelligence sociale humaine ?

Pour maximiser leur chance d’être embauchés, les jeunes diplômés devraient être :

  •  d’excellents communicants. Compétence indispensable pour donner et recevoir des directives, des retours d’expériences, pour s’intégrer parfaitement dans l’entreprise.
  • pédagogues pour transmettre un message clair à un collègue ou vulgariser des notions de droits à un public non averti.
  • capables de gérer la pression, le stress et de s’adapter aux situations urgentes, voire aux crises.
  • de prendre du recul, d’analyser une situation, de prioriser pour agir et prendre des décisions avec discernement.

Ces soft skills participent aux objectifs les plus importants : créer un climat de confiance et satisfaire les clients.

Les compétences business : particulièrement appréciées des cabinets d'avocats.

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Grâce à une vision globale de l’activité, le juriste augmenté devient un véritable stratège au service de l’entreprise. Ses conseils et ses actions améliorent la compétitivité de cette dernière.

Un vrai mindset d’entrepreneur l’anime. Il détecte les opportunités business (évolutions législatives, analyse des coûts externes et internes, ...) et les communique en s’appuyant sur des données chiffrées. C’est un acteur majeur de la réussite économique d’une société.

Les compétences digitales du juriste augmenté.

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Des compétences au-delà de la simple utilisation.

D’après 100 réponses obtenues, un “TOP 30” des compétences les plus recherchées a été établi. 23 relèvent du digital. Pour progresser et être performant, la maîtrise des outils numériques apparaît donc incontournable. Le juriste augmenté ne peut y échapper.

Les acteurs du numérique ont bien compris cette nécessité. Les investissements sont conséquents :

  • 1,23 milliards de dollars ont été investis en 2019 pour développer les LegalTechs.

Cette maîtrise des outils numériques ne se limite pas à leur seule utilisation. En effet, le juriste augmenté doit les comprendre et se tenir perpétuellement informé pour connaître les dernières nouveautés.

Fort de cette connaissance, il s'inscrit dans une démarche de test et d’évaluation. Le juriste augmenté intègre et déploie des nouveaux outils dans son système d’organisation, voire dans l’entreprise pour améliorer l’efficacité au travail.

Il définit également les enjeux sécuritaires et légaux des outils digitaux. Cette quête de performance ne doit pas occulter les risques inhérents à l’utilisation de logiciels et d’applications sur le Net (sécurité des données, cybercriminalité, ...).

Quels sont les objectifs poursuivis ?

Riche de cette connaissance digitale, le juriste augmenté va pouvoir :

  • piloter son activité avec précision à l’aide de tableaux de bord ;
  • optimiser son flux de travail et automatiser certaines tâches régulières, chronophages (outils de gestion de projets, …) ;
  • assurer sa disponibilité, sa mobilité et sa réactivité même sans être présent sur son lieu de travail (outils de visioconférence, de partages de fichiers, ...) ;
  • promouvoir son activité en interne comme en externe grâce aux réseaux sociaux ;
  • s'inscrire dans une démarche permanente d’acquisition de connaissances et de savoir-faire.

 

Un nouveau référentiel métier

De cette enquête est né un nouveau référentiel métier regroupant 150 compétences, il est disponible depuis le printemps 2020. Il est accessible à tous les praticiens du droit (avocats, département juridique des entreprises, ...).

Ces derniers peuvent s’en servir comme une véritable boussole, comme une ressource pour constituer leur propre référentiel métier adapté aux valeurs et à l’organisation des entreprises dans lesquelles ils exercent.

Objectif de ce référentiel : évaluer les compétences et accompagner les collaborateurs dans leur développement.

 

Un spécialiste du droit 2.0

Dorénavant, le juriste augmenté est un spécialiste du droit aux compétences humaines, business et digitales renforcées.

La proactivité, la compréhension des intérêts de son entreprise ou de ses clients, l’analyse de son écosystème favorisent sa participation active pour atteindre des objectifs. Le juriste augmenté doit avoir une vision d’ensemble pour apporter une véritable valeur ajoutée.

Surprenant, la compétence juridique n'apparaît pas dans le référentiel métier créé à la suite de cette enquête. Preuve que, pour les acteurs du monde juridique, la seule maîtrise du droit n’est plus suffisante pour se démarquer et être un acteur majeur dans une organisation.

Et vous ? Où en êtes-vous dans l’acquisition de ces nouvelles compétences ?

 

Et si les juristes 2.0 étaient à l’ESAM ?

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Les 3 premières années avec le Bachelor en Droit & Sciences Politiques permettent aux étudiants de pouvoir acquérir de nombreuses compétences. Outre les compétences académiques dispensées par nos professeurs et intervenants professionnels, les étudiants vont acquérir de véritables compétences en anglais sur le campus de Dublin mais aussi sur les outils numériques grâce à des séminaires ou bien encore des expériences professionnelles en stage.

Le Master of Science Juriste d’Affaires permet aux étudiants dans un parcours en droit des affaires en alternance, de pouvoir continuer d’approfondir les connaissances acquises en Bachelor Droit & Sciences Politiques mais aussi de vivre une véritable expérience professionnelle en tant que salarié pendant les périodes en entreprise.

Source : Site Internet des grands avocats

Source : de base pour la rédaction de l’article : Site Internet de L’Association Française des Juristes d’Entreprises

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