Devenir son propre patron : un modèle qui séduit

Qui n’a pas rêvé de devenir travailleur autonome ? Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas à franchir. C’est ce que propose le régime micro-entrepreneur qui a remplacé le régime auto-entrepreneur. Le passage du statut de salarié au statut patronal ne constitue plus une contrainte pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. D’ailleurs, l’Hexagone compte aujourd’hui près de 1,2 million d’auto-entrepreneurs. Ce statut fait l’objet d’un grand engouement.

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LE MICRO-ENTREPRENEURIAT, AVENTURE RÉSERVÉE AUX AMBITIEUX

Le régime d’auto-entrepreneur, ou micro-entrepreneur, lancé il y a dix ans, a largement simplifié les procédures administratives pour la création d’entreprise, ce qui a eu pour effet notamment d’encourager les millénials à tenter l’aventure entrepreneuriale. En quête d’autonomie, de reconnaissance professionnelle, de liberté et de stabilité financière, les jeunes sont à l’affût de toute opportunité susceptible de leur permettre de prendre leur envol dans le monde professionnel. C’est ce que confirme une enquête menée par OpinionWay pour le compte de l’Union des Auto-entrepreneurs et dont les résultats ont été publiés en 2018.

Ainsi, on apprend que près de 46% des 18-24 ans souhaitent aujourd’hui devenir indépendants et construire leur projet de vie. Pour créer leur propre entreprise, ils se rencontrent dans des espaces de coworking, échangent, s’informent et testent de nouvelles idées. Ils se doivent de penser « out of the box » pour parvenir à développer une idée créative et la transformer en une innovation pratique, opérationnelle et commercialisable. Cela exige une motivation sans faille, un investissement total, mais aussi des carnets d’adresses bien fournis afin de pouvoir lancer une activité viable.

MICRO-ENTREPRISE : QUELS CHANGEMENTS EN 2019 ?

Après des changements majeurs en 2018, le régime de micro-entrepreneur continuera d’évoluer en 2019 : le gouvernement d’Emmanuel Macron a annoncé son intention d’exonérer tous les auto-entrepreneurs des cotisations sociales lors de la première année d’activité. Pour l’année 2019, on prévoit les mesures suivantes :

  • Une exonération des cotisations sociales pendant 3 ans (jusqu’à la fin du 11e trimestre suivant celui du démarrage de l’activité), tant que les revenus générés ne dépassent pas 30 000€ ;
  • Entre 30 001€ et 40 000€, un taux dégressif sera appliqué aux micro-entrepreneurs, et ce, pendant 3 ans.

Avec la loi de finances 2018, les micro-entrepreneurs réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 5 000 € seront aussi exonérés de la Cotisation Foncière des Entreprises pour les micro-entrepreneurs (CFE) en 2019.

LE CYCLE MASTÈRE PROFESSIONNEL DE L’ESAM, SPÉCIALISATION ENTREPRENEURIAT

Cette formation en entrepreneuriat, dispensée en alternance par l’ESAM, vise à éliminer les obstacles qui se dressent devant les jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. Il accueille chaque année des centaines d’étudiants désireux de créer leur propre entreprise ou de reprendre une entreprise. L’incubateur Start’HEP du campus Lyon - René Cassin, fondé par le Groupe IGS, se veut aussi un espace de co-working dédié à la promotion de l’entrepreneuriat et un lieu convivial de rencontres et d’échanges entre les jeunes porteurs de projets. L’ESAM a également inauguré en mars 2018 The Why Not Factory, pépinière et incubateur ayant pour objectif d’accompagner ceux qui veulent lancer leur activité, tout en leur permettant de conjuguer études supérieures et aventure entrepreneuriale.

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