Juriste en droit de la transition écologique

Le métier de juriste en droit de la transition écologique s’impose comme un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises et organisations vers des pratiques durables. Il combine expertise juridique, veille réglementaire et sensibilisation aux enjeux environnementaux pour garantir la conformité et piloter la transformation éthique.

Esam, école de management, école de finance, école de droit

1/ Quelles sont les missions du juriste en droit de la transition écologique ?

Le juriste en droit de la transition écologique a pour mission d’accompagner les organisations dans leur conformité réglementaire et leur transformation durable.

Le juriste en droit de la transition écologique a pour rôle la mise en conformité d'une entreprise ou d'une association avec la législation existante concernant la protection environnementale et le développement durable:

  • Accompagne les entreprises dans leur transition écologique
  • Conseille sur les réglementations liées à la transition écologique
  • Participe à la mise en place de politiques de développement durable

Il analyse les risques juridiques liés à l’environnement — émissions, déchets, biodiversité, énergie — accompagne la rédaction ou la révision de politiques internes de transition écologique, le suivi des certifications ou labels environnementaux, et la gestion des litiges ou contentieux liés à la non-conformité environnementale. Il assure également l’interface entre les services juridiques, QSE (qualité-sécurité-environnement), direction stratégique et parties prenantes externes (administrations, ONG, auditeurs).

2/ Quelles sont les compétences et qualités du juriste en droit de la transition écologique ?

Pour exercer en tant que juriste en droit de la transition écologique, il faut à la fois une expertise juridique spécialisée et une sensibilité aux enjeux environnementaux.

Compétences

  • Rédaction et négociation juridique
  • Audit de conformité environnementale
  • Gestion de projet transverse
  • Anglais juridique
  • Capacité à synthétiser les enjeux techniques
  • Juridiques et stratégiques
  • Maîtrise des outils de veille et de reporting environnemental
  • Maîtrise des réglementations liées à la transition écologique
  • Connaissance des enjeux du développement durable
  • Veille juridique constante

Qualités

  • Engagement en faveur de l'écologie
  • Vision stratégique
  • Capacité à travailler en équipe
  • Rigueur, curiosité, capacité d’adaptation
  • Sens de la pédagogie pour traduire le juridique en action concrète.

3/ Quel est le profil du juriste en droit de la transition écologique ?

Le profil du juriste en droit de la transition écologique combine une formation juridique de haut niveau avec une compréhension des enjeux environnementaux et de durabilité.

Un juriste en droit de la transition écologique doit détenir un diplôme de niveau Bac +5, comme le Mastère Pro Juriste d'Affaires.

Ce juriste possède idéalement une expérience ou des missions en environnement, énergie, RSE ou conformité. Il connaît les référentiels internationaux (ex : Accord de Paris, UE taxonomie verte), et sait évoluer dans un contexte multi-parties prenantes (entreprises, pouvoirs publics, associations). Il peut travailler en entreprise, cabinet conseil, administration ou ONG. 

4/ Quel est le salaire du juriste en droit de la transition écologique ?

Le salaire d’un juriste en droit de la transition écologique varie en fonction de l’expérience, de la structure et du secteur d’activité, il se situe entre 32 000 € et 42 000 €* pour un junior.

Salaire à titre indicatif. Variable en fonction de la taille de l’entreprise, de l’expérience du collaborateur et du secteur d’activité.

Avec quelques années d’expérience, dans une grande entreprise ou un cabinet international, la rémunération peut monter au-delà des 50 000 €, voire 60 000 € selon les responsabilités (conformité, management d’équipe, projets internationaux) et la taille/secteur de l’employeur.

5/ Quelle est la journée type du juriste en droit de la transition écologique ?

La journée type d’un juriste en droit de la transition écologique mêle conseil, veille juridique, rédaction, coordination et suivi de projets environnementaux.
Le matin débute souvent par une revue de la veille législative et règlementaire (UE, France, international). Il consulte les alertes, met à jour les tableaux de conformité. Ensuite, il participe à une réunion de projet : lancement d’un plan de réduction des émissions, audit déchets, liaison avec le service QSE ou achats durables. Il rédige ou valide des clauses contractuelles, normes internes ou rapports environnementaux.
En milieu d’après-midi, il documente un dossier de conformité ou de certification (ISO 14001, B Corp…), collabore avec les services internes et externes (avocats, auditeurs, ONG) pour anticiper ou gérer des litiges environnementaux. En fin de journée, il présente un point de situation à la direction juridique ou RSE, anticipe les échéances réglementaires et prépare son plan d’action pour le lendemain.

6/ Quelles sont les autres appellations du métier ?

Selon la structure et la spécialisation, le métier de juriste en droit de la transition écologique peut porter différentes appellations.

7/ Métier Juriste en droit de la transition écologique : quelles sont les évolutions possibles ?

Le juriste en droit de la transition écologique peut évoluer vers des postes stratégiques liés à la conformité, à la responsabilité sociétale ou à la direction juridique.

Après plusieurs années, il peut devenir : responsable conformité environnementale, directeur juridique environnement & RSE, chief sustainability officer (CSO) avec un volets légal, consultant indépendant spécialisé en transition écologique, ou encore associé dans un cabinet juridique spécialisé. Il peut également évoluer vers des fonctions globales de conformité/ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et piloter des équipes transverses ou des projets internationaux.

8/ Quelle formation pour devenir juriste en droit de la transition écologique ?

Pour devenir juriste en droit de la transition écologique, il est recommandé de suivre un parcours juridique spécialisé dans l’environnement, la durabilité ou la conformité.

Le cursus commence par une licence ou un bachelor mention juridique, c'est pourquoi l'ESAM propose le Bachelor Droit (Bac+3). Ensuite, un master ou un mastère professionnel (Bac+5) spécialisé en droit de l’environnement, droit de l’urbanisme, droit énergétique, droit de la transition écologique ou conformité est fortement valorisé. À l’ESAM, le Mastère Pro Juriste d'Affaires intègre d’ores et déjà les enjeux climatiques, environnementaux et de durabilité. Des modules complémentaires en audit environnemental, gestion des risques liés au climat, droit européen de l’environnement ou responsabilité sociétale des entreprises (RSE) constituent un atout.

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