Le métier de juriste en droit de l’environnement s’impose aujourd’hui comme un rôle clé au croisement du droit, de la conformité et de la transition écologique. Il accompagne entreprises, collectivités ou associations dans la gestion des enjeux environnementaux, en veillant au respect des normes et à la prévention des risques.
Le juriste en droit de l’environnement intervient pour sécuriser juridiquement les activités impactant la nature, les ressources et l’environnement.
Le juriste en droit de l’environnement conseille et assiste la structure pour laquelle il travaille sur l'ensemble des questions liées aux normes de sécurité et à la protection de l'environnement. Afin de suivre les nouvelles lois en vigueur, il exerce une veille permanente.
Pour réussir en tant que juriste en droit de l’environnement, il faut à la fois une expertise juridique spécialisée et des qualités personnelles adaptées aux enjeux écologiques.
Le profil type du juriste en droit de l’environnement repose sur une formation de niveau supérieur et une capacité à évoluer dans des contextes techniques et réglementaires.
Un juriste en droit de l’environnement doit détenir un diplôme de niveau Bac +5, comme :
La rémunération d’un juriste en droit de l’environnement dépend de l’expérience, du secteur et de la nature de la structure employeuse.
Entre 35 000 € et 45 000 € Salaire à titre indicatif. Variable en fonction de la taille de l’entreprise, de l’expérience du collaborateur et du secteur d’activité.
La journée type du juriste en droit de l’environnement est marquée par des activités de conseil, de veille, de rédaction et d’interaction avec les acteurs techniques et administratifs.
La matinée commence souvent par une veille réglementaire : identification des nouveaux textes, directives européennes ou jurisprudences. Ensuite, le juriste en droit de l’environnement analyse des dossiers d’activités industrielles, d’aménagement ou de projets de construction pour vérifier leur conformité juridique. Il rédige ou revoit des politiques internes ou des clauses contractuelles liées à l’environnement.
Après-midi, il collabore avec les services techniques (QSE, environnement, chantier) ou les équipes de conformité pour définir les actions correctives ou anticiper des risques. Il peut aussi gérer des litiges ou précontentieux environnementaux (pollution, nuisances, ICPE), et préparer des échanges avec les avocats ou autorités compétentes. En fin de journée, il met à jour les tableaux de bord de conformité, rédige des rapports de suivi et anticipe les échéances ou audits à venir.
Selon l’organisation et le secteur, le poste de juriste en droit de l’environnement peut porter différents intitulés.
Le juriste en droit de l’environnement peut évoluer vers des fonctions à responsabilité accrue en conformité, développement durable ou direction juridique.
Après quelques années, ce professionnel peut devenir :
Pour devenir juriste en droit de l’environnement, il est recommandé de suivre un parcours universitaire spécialisé en droit et un perfectionnement dans les enjeux environnementaux.
Le cursus commence par une licence de droit (Bac+3) ou un bachelor mention juridique. Ensuite, un master (Bac+5) ou un mastère professionnel spécialisé en droit de l’environnement, droit de l’urbanisme, droit de l’énergie ou en conformité environnementale est fortement conseillé.
À l’ESAM, par exemple, l’intégration des enjeux climatiques et environnementaux dans la formation de l’école permet aux futurs juristes de se préparer à ces nouvelles compétences. esam-ecoles.com
Des modules ou formations complémentaires en transition écologique, audits environnementaux, réglementation RSE ou droit européen de l’environnement constituent un vrai atout.
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