Focus sur le parcours de Nathanaël, étudiant à l’ESAM en 2e année de MSc Management Stratégique

Découvrez le témoignage de Nathanaël Popotte étudiant depuis trois ans à l'ESAM paris sur son parcours académique et professionnel. 

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Mon parcours scolaire et mon expérience d’Esamien raconté

Lorsque je suis dans mon lycée en terminal, je fais des vœux sur parcoursup que je qualifierais de « vœux idéal ». Je suis dans un lycée classé ZEP dans le 93 et prépare un Bac ES. Lorsque l’on nous apprend « qu’un enfant de cadre à 9 fois plus de chance qu’un enfant d’ouvrier de devenir cadre à son tour », cela me marque. Néanmoins, j’ai des professeurs inspirants qui nous poussent et ne veulent pas que nous nous limitions. Oui le déterminisme social existe, mais ce n’est pas une fin en soi et c’est motivant de l’entendre.

« Je ne fais pas des études par simple envie de me cultiver. »

Par le biais d’une connaissance qui transmet mon CV, pour cet été postbac, je travaille à l’accueil d’une banque. J’y découvre les métiers bancaires mais surtout de jeunes employés de mon âge, ayant évolué professionnellement tout en continuant leurs études grâce à l’alternance. Certains sont en master ou en licence, d’autres ont un Bac+2 ou ont décidé de pas poursuivre en études supérieur. Cependant, ils ont des perspectives d’évolutions par leur performance et force de travail. Ayant déjà fait mes vœux, et obtenu mon Bac, j’attends. Malheureusement, je n’ai pas eu l’école de sciences politiques que je souhaitais intégrer. Avec du recul, j’aurais sûrement arrêté cette filière, mais j’obtiens l’école de lettres modernes.

Je commence à étudier la littérature, c’est passionnant mais après trois semaines, je ne veux plus aller à la fac et fais le choix de chercher un BTS banque que j’ai découvert lors de ma recherche de formation. Je ne fais pas des études par simple envie de me cultiver.

Chaque expérience étudiante est différente même si des similitudes existent et l’épanouissement est important, mais j’ai tout de même grandi avec le besoin d’avoir une situation stable. Cela passe par l’obtention d'un travail qui me permettra ensuite de penser à ce à quoi j’aspire. Ce mode de pensé est très réaliste par rapport à la société dans laquelle on vit mais est aussi lié à mon milieu social d’origine. En rejoignant le BTS banque en anticipé, j’évite une année de césure et je me forme en deux ans aux métiers bancaires, notamment celui de Conseiller Particuliers. Mes perspectives professionnelles évoluent et je me projette sur de longues études vers un métier qui m’intéresse, un statut et un salaire intéressant en fin d’études grâce à l’alternance.

« Je peux faire financer les études de mon choix par une entreprise qui me formera, me paiera et souhaitera sûrement m’embaucher à la fin de ma formation. »

Sur la fin de ce BTS, je m’interroge sur la suite, sur ce que je vais faire et notamment en posant des questions à mon entourage. J’observe et je comprends que je peux continuer mes études bancaires mais qu’elles me limiteront à certains métiers. J’aspire à de nouvelles envies et l’obtention de ce premier diplôme professionnalisant reste une force avec des notions clefs de finance. Ma découverte du parcours alternance me permet de cibler mes recherches d’école. Je peux faire financer les études de mon choix par une entreprise qui me formera, me paiera et souhaitera sûrement m’embaucher à la fin de ma formation.

Je découvre l’ESAM à cette période, l’école me plait, bien que l’école ne soit pas dans les moyens de mes parents. C’est la seule école à ma connaissance, à s’être rapidement adaptée à la période covid-19 et à avoir proposé un concours d’admission en ligne. Le parcours en alternance m’est possible, je passe donc le concours depuis chez moi. Je suis admis et l’école commence à m’aider dans mes recherches d’alternance en s’appuyant sur son réseau mais également en me partageant les contacts de ses Alumni.

En entrant à l’ESAM, je choisis le parcours management et continue un apprentissage. Les métiers de management tel que chef de projet m’intéressent malgré mon parcours financier. Je découvre des professeurs, eux même professionnels, qui remplacent la pédagogie par le concret en nous faisant apprendre à travers des cas pratiques et des retours d’expériences. Avec un rythme de deux semaines en entreprise et une semaine à l’école, je me sens rentrer dans la vie active. Ma formation me permet d’alimenter mes connaissances afin de les mettre en pratique de façon pertinente en entreprise.

Les cours sont variés et nous permettent de comprendre différents secteurs de l’entreprise. Nous sommes à l’aise d’un point de vue technique mais également humain. « Être un manager / chef de projet, c’est connaitre son métier mais aussi gérer des individus, compétences ainsi que des égos. Tout ceci en ayant une stratégie. » Les cours en anglais nous préparent à l’international, les perspectives d’emploi ne se limitent pas à la France et l’école nous encourage à s’y intéresser.

À la fin de mon Bachelor, je continue sur un master et reste à l’ESAM. Mon souhait est de poursuivre en management mais pour ces deux dernières années, les recherches d’alternance sont un peu plus difficiles.

En Bachelor, je reçois plusieurs offres et en fait profiter à une camarade, l’année d’après c’est elle qui m’aidera dans ma recherche. Cela a mis en avant l’importance du réseau scolaire et professionnel. C’est grâce à un contact de ma classe que j’ai pu de nouveau financer mes dernières années d’études, qui je pense, auront une incidence sur ma future vie.

Aujourd’hui, étant sur mes derniers mois de Master of Science 2, je pense déjà pouvoir dire qu’aucune école n’est parfaite mais que l’ESAM a contribué fortement à me préparer aux enjeux professionnels qui m’attendent dans des secteurs qui m’intéressent. L’ESAM a renforcé mon employabilité sans me limiter aux territoires français. Ma capacité de mobilité de jeune adulte est présente et j’ai une compréhension du marché de l’emploi actuel qui n’est pas si simple.

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