Le juriste en droit des technologies de l’information et de la communication (TIC) est un spécialiste de la réglementation liée au numérique, à la protection des données, aux contrats informatiques et aux usages digitaux. Il accompagne les entreprises dans un environnement technologique en constante évolution, où les risques juridiques et la conformité prennent une importance stratégique.
Le juriste en droit des TIC intervient sur l’ensemble des problématiques juridiques liées au digital, aux technologies émergentes et aux systèmes d’information.
Le juriste en droit des technologies de l'information et de la communication ou juriste NTIC s’occupe de toutes les problématiques liées à la vie d’une entreprise sur les réseaux internet.
Il intervient également sur la conformité RGPD, les responsabilités liées à l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la gestion des incidents numériques, et les risques liés à la transformation digitale.
Le juriste en droit des TIC doit combiner des compétences techniques, technologiques et juridiques pour accompagner efficacement les organisations.
Il doit également comprendre les enjeux techniques (big data, IA, cybersécurité, cloud computing), maîtriser l’anglais juridique et être capable de vulgariser des sujets complexes pour les équipes opérationnelles.
Le profil du juriste en TIC combine une formation juridique avancée et une forte appétence pour les technologies et l’innovation.
Un juriste en droit des technologies de l'information et de la communication doit détenir un diplôme de niveau Bac +5 comme :
Mastère Pro Juriste d'Affaires
Des certifications complémentaires en cybersécurité, RGPD, informatique ou gestion des systèmes d’information sont très appréciées. Une première expérience en entreprise tech, cabinet spécialisé ou start-up constitue un atout.
Le salaire du juriste en TIC dépend fortement du secteur, du niveau de spécialisation et du degré d’expertise technologique.
Entre 35 000 € et 50 000 €*
*Salaire à titre indicatif. Variable selon l’expérience et la taille de l’entreprise.
En cabinet spécialisé tech ou dans des entreprises à forte dimension numérique, les rémunérations peuvent dépasser 60–70 000 € pour des profils confirmés.
La journée type du juriste TIC est rythmée par des consultations juridiques, la gestion de contrats technologiques et la veille réglementaire.
Le matin, le juriste en TIC commence par analyser de nouvelles réglementations (RGPD, e-Privacy, IA Act…). Il répond ensuite aux questions des équipes techniques ou marketing sur des projets digitaux : apps, plateformes, cybersécurité, IA.
En milieu de journée, il rédige et négocie des contrats IT : hébergement, cloud, prestations numériques, licences, API.
L’après-midi, il traite des incidents liés aux données, prépare la documentation de conformité, organise des audits RGPD, gère les relations avec les autorités ou les sous-traitants techniques.
La fin de journée est consacrée à la rédaction de reportings, à la mise à jour du registre des traitements et aux réunions projet innovation.
Selon les entreprises, le juriste TIC est désigné sous différentes appellations.
Les carrières en droit des technologies offrent de nombreuses perspectives d’évolution vers des postes à responsabilité ou de spécialisation.
Après plusieurs années, il peut évoluer vers :
Pour devenir juriste en TIC, une formation solide en droit du numérique et une spécialisation technologique sont essentielles.
Le parcours typique inclut une licence en droit, puis un Master en droit du numérique, droit des technologies, ou droit de la propriété intellectuelle.
À l’ESAM, les formations juridiques (Bachelor Droit, puis Mastère Pro Juriste d'Affaires) incluent des modules liés à la transformation digitale, permettant de développer une expertise technique et réglementaire adaptée aux enjeux actuels.
Des certifications complémentaires RGPD, cybersécurité ou IA sont recommandées.
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