Le juriste en droit des start-ups accompagne les jeunes entreprises innovantes dans toutes leurs problématiques juridiques : création, levées de fonds, protection des innovations, partenariats, contrats et réglementation numérique. Sa polyvalence est indispensable dans un environnement dynamique et en constante évolution.
Le juriste spécialisé start-up intervient sur l’ensemble des enjeux juridiques spécifiques aux entreprises innovantes, de leur lancement à leur croissance.
Le juriste en droit des start-ups conseille les jeunes entreprises innovantes sur les aspects juridiques de leur activité, au quotidien.
Il intervient également sur les pactes d’associés, la structuration financière, les problématiques de propriété intellectuelle, les contrats logiciels et les réglementations numériques, notamment en matière de données personnelles.
Ce professionnel doit maîtriser plusieurs domaines du droit tout en adoptant une posture agile, adaptée au rythme des start-ups.
Il doit également maîtriser les bases du droit des sociétés, du numérique, de la propriété intellectuelle et comprendre les enjeux business : modèle économique, croissance, innovation. La maîtrise de l’anglais est un atout majeur.
Le profil attendu est celui d’un juriste polyvalent, orienté business et sensible à l’univers entrepreneurial.
Un juriste en droit des start-ups doit détenir un diplôme de niveau Bac +5 comme :
Une première expérience en startup, incubateur, cabinet spécialisé en innovation ou en venture capital (capital risque) est particulièrement appréciée. La capacité à gérer simultanément plusieurs projets rapides est essentielle.
La rémunération varie selon la taille de la startup, son stade de financement et l’expérience du juriste.
Entre 32 000 € et 45 000 €*
*Salaire à titre indicatif. Variable selon l’expérience et la taille de l’entreprise.
Dans des startups plus matures ou scale-ups, un juriste expérimenté peut atteindre 55 000–65 000 €. Des avantages comme des BSPCE (actions) peuvent compléter la rémunération.
Son quotidien varie en fonction du stade de développement de la start-up, mêlant conseil stratégique, rédaction et gestion de dossiers urgents.
Ce métier peut porter différents intitulés selon l’entreprise, son positionnement et son niveau de maturité.
Les perspectives d’évolution sont nombreuses, notamment vers des postes à responsabilité ou des spécialisations pointues.
Avec l’expérience, il peut devenir :
Une formation juridique spécialisée, complétée par une compréhension de l’écosystème entrepreneurial, est indispensable.
Le parcours le plus courant commence par une licence en droit, suivie d’un Master 2 en droit des affaires, droit du numérique ou droit de l’innovation.
Des certifications en propriété intellectuelle, RGPD ou entrepreneuriat sont particulièrement appréciées.
À l’ESAM, le cursus juridique formé par le Bachelor Droit et le Mastère Pro Juriste d'Affaires permettent d’acquérir une solide base en droit des sociétés, numérique et gestion des entreprises, essentielles pour conseiller les start-ups.
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