Juriste en droit des start-ups

Le juriste en droit des start-ups accompagne les jeunes entreprises innovantes dans toutes leurs problématiques juridiques : création, levées de fonds, protection des innovations, partenariats, contrats et réglementation numérique. Sa polyvalence est indispensable dans un environnement dynamique et en constante évolution.

Esam, école de management, école de finance, école de droit

1/ Quelles sont les missions du juriste en droit des start-ups ?

Le juriste spécialisé start-up intervient sur l’ensemble des enjeux juridiques spécifiques aux entreprises innovantes, de leur lancement à leur croissance.

Le juriste en droit des start-ups conseille les jeunes entreprises innovantes sur les aspects juridiques de leur activité, au quotidien.

  • Aide à protéger les innovations
  • Conseille sur les levées de fonds
  • Rédige les statuts et contrats
  • Assure la conformité réglementaire

Il intervient également sur les pactes d’associés, la structuration financière, les problématiques de propriété intellectuelle, les contrats logiciels et les réglementations numériques, notamment en matière de données personnelles.

2/ Quelles sont les compétences et qualités du juriste en droit des start-ups ?

Ce professionnel doit maîtriser plusieurs domaines du droit tout en adoptant une posture agile, adaptée au rythme des start-ups.

Compétences

  • Connaissance des droits des start-ups
  • Rédaction juridique
  • Connaissance du financement des entreprises

Qualités

  • Esprit créatif
  • Rigueur
  • Adaptabilité

Il doit également maîtriser les bases du droit des sociétés, du numérique, de la propriété intellectuelle et comprendre les enjeux business : modèle économique, croissance, innovation. La maîtrise de l’anglais est un atout majeur.

3/ Quel est le profil du juriste en droit des start-ups ?

Le profil attendu est celui d’un juriste polyvalent, orienté business et sensible à l’univers entrepreneurial.

Un juriste en droit des start-ups doit détenir un diplôme de niveau Bac +5 comme :

Une première expérience en startup, incubateur, cabinet spécialisé en innovation ou en venture capital (capital risque) est particulièrement appréciée. La capacité à gérer simultanément plusieurs projets rapides est essentielle.

4/ Quel est le salaire du juriste en droit des start-ups ?

La rémunération varie selon la taille de la startup, son stade de financement et l’expérience du juriste.

Entre 32 000 € et 45 000 €*
*Salaire à titre indicatif. Variable selon l’expérience et la taille de l’entreprise.

Dans des startups plus matures ou scale-ups, un juriste expérimenté peut atteindre 55 000–65 000 €. Des avantages comme des BSPCE (actions) peuvent compléter la rémunération.

5/ Quelle est la journée type du juriste en droit des start-ups ?

Son quotidien varie en fonction du stade de développement de la start-up, mêlant conseil stratégique, rédaction et gestion de dossiers urgents.

  • Le matin : il commence par répondre aux demandes des équipes (tech, marketing, finance) : validation de contrats, conformité RGPD, rédaction de NDA, analyse de risques.
  • En milieu de journée : il peut travailler sur une levée de fonds : préparation des éléments juridiques, revue du pacte d’actionnaires, coordination avec les investisseurs ou avocats.
  • L’après-midi : il traite les sujets récurrents : propriété intellectuelle, protection des innovations, contrats logiciels, gestion des données.
  • Fin de journée : mise à jour des documents juridiques internes, veille sur les réglementations numériques et rédaction de recommandations pour les fondateurs.

6/ Quelles sont les autres appellations du métier ?

Ce métier peut porter différents intitulés selon l’entreprise, son positionnement et son niveau de maturité.

7/ Métier juriste en droit des start-ups : quelles sont les évolutions possibles ?

Les perspectives d’évolution sont nombreuses, notamment vers des postes à responsabilité ou des spécialisations pointues.

Avec l’expérience, il peut devenir :

  • Responsable juridique / Head of Legal
  • Directeur juridique d’une scale-up
  • Juriste senior en venture capital
  • Expert en propriété intellectuelle ou numérique
  • DPO (Data Protection Officer)
  • Consultant indépendant en droit des start-ups

8/ Quelle formation pour devenir juriste en droit des start-ups ?

Une formation juridique spécialisée, complétée par une compréhension de l’écosystème entrepreneurial, est indispensable.

Le parcours le plus courant commence par une licence en droit, suivie d’un Master 2 en droit des affaires, droit du numérique ou droit de l’innovation. 
Des certifications en propriété intellectuelle, RGPD ou entrepreneuriat sont particulièrement appréciées. 
À l’ESAM, le cursus juridique formé par le Bachelor Droit et le Mastère Pro Juriste d'Affaires permettent d’acquérir une solide base en droit des sociétés, numérique et gestion des entreprises, essentielles pour conseiller les start-ups. 

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