Fiche métier Juriste d’affaires 

1/ Quelles sont les missions du juriste d’affaires ?

Le juriste d’affaires exerce un rôle stratégique au sein des entreprises en sécurisant leurs opérations économiques et contractuelles.

• Rédige et négocie les contrats commerciaux nationaux et internationaux : contrats de vente, de partenariat, de distribution, contrats informatiques, contrats de prestation de services…
• Assure la sécurité juridique des opérations commerciales.
• Gère les litiges et précontentieux liés aux activités de l’entreprise.
• Réalise une veille juridique permanente pour anticiper les évolutions législatives et réglementaires.
• Conseille la direction et les équipes sur tous les aspects juridiques relatifs à l’activité.
• Participe aux opérations de fusion-acquisition, restructuration ou croissance externe.

2/ Quelles sont les compétences et qualités du juriste d’affaires ?

Pour réussir dans ce métier, le juriste d’affaires doit maîtriser à la fois des compétences techniques solides et des qualités humaines essentielles.

• Maîtrise du droit des affaires, droit des contrats, droit commercial, droit des sociétés.
• Capacités d’analyse et de synthèse.
• Excellente capacité rédactionnelle.
• Sens de la négociation.
• Rigueur, organisation et fiabilité.
• Aisance relationnelle et esprit de pédagogie.
• Maîtrise de l’anglais et des enjeux internationaux.

3/ Quel est le profil du juriste d’affaires ?

Le profil du juriste d’affaires repose sur une formation juridique solide complétée par une expérience en entreprise ou cabinet.

• Formations juridiques généralistes bac+4/5 : droit des affaires, droit privé, droit des contrats.
• Mastère ou Master spécialisé en droit des affaires ou juriste d’entreprise.
• Une expérience en cabinet d’avocats ou dans un service juridique constitue un atout important.

4/ Quel est le salaire du juriste d’affaires ? 

La rémunération du juriste d’affaires varie selon l’expérience, la taille de l’entreprise et le secteur d’activité.

Débutant : entre 30 et 40 000 € bruts/an.

Confirmé : entre 45 et 70 000 € bruts/an.

Senior : plus de 80 000 € selon les responsabilités et la structure.

Salaire indicatif pouvant varier selon les missions et secteurs.

5/ Quelle est la journée type du juriste d’affaires ?

Le quotidien d’un juriste d’affaires est rythmé par la gestion contractuelle, le conseil juridique et les relations avec les équipes internes.

Une journée commence souvent par la revue des contrats en cours, la rédaction de clauses ou l’analyse de risques juridiques. Le juriste d’affaires participe ensuite à des réunions avec les équipes commerciales, financières ou opérationnelles afin de valider les aspects juridiques des projets. Il peut être amené à négocier des contrats avec des partenaires ou fournisseurs, parfois en anglais.

L’après-midi, il traite les litiges, suit les dossiers contentieux en lien avec les avocats externes et réalise une veille juridique. En fin de journée, il conseille la direction générale sur les décisions stratégiques, notamment en matière de croissance externe ou de partenariat.

6/ Quelles sont les autres appellations du métier ?

Selon les entreprises, le poste de juriste d’affaires peut porter différentes appellations.

• Juriste en droit des affaires
• Juriste corporate
• Juriste contrats commerciaux
• Juriste entreprise
• Legal counsel / Corporate counsel
• Juriste fusions-acquisitions (selon spécialisation)

7/ Métier Juriste d’affaires : quelles sont les évolutions possibles ?

Le juriste d’affaires peut évoluer vers des fonctions à forte dimension stratégique ou managériale.

Avec plusieurs années d’expérience, il peut devenir :

• Responsable juridique
• Directeur juridique
• Juriste senior spécialisé (M&A, contrats internationaux, compliance…)
• Compliance officer ou responsable conformité
• Consultant juridique indépendant
• Avocat en droit des affaires après obtention du CAPA

Ces évolutions dépendent du secteur, de la taille de l’entreprise et des compétences développées.

8/ Quelle formation pour devenir juriste d’affaires ?

Une formation juridique de haut niveau est indispensable pour accéder à ce métier.

Le parcours commence généralement par un Bachelor Droit (Bac+3), suivie d’un master en droit des affaires, droit privé ou droit des contrats.
L’ESAM propose justement un Mastère Pro Juriste d’Affaires, permettant d’acquérir une expertise avancée en droit des sociétés, contrats, négociation, fiscalité et stratégie d’entreprise.
Des stages ou une alternance renforcent l’employabilité et permettent d’accéder rapidement à des postes à responsabilités.

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