Juliette, en Bachelor Management Gestion International à Lyon, vous parle de son stage à Vancouver !

En Bachelor Management Gestion International, l’ESAM la grande école du Management, de la Finance et du Droit, vous offre, chaque année, la possibilité d’effectuer un stage à l’international. C’est à travers le témoignage de Juliette, en 2ème année et tout juste rentrée de de Vancouver (Côte-Ouest Canadienne), que nous vous faisons découvrir cette expérience si enrichissante, tant sur le plan professionnel que personnel.

etudiante

Pourquoi as-tu choisi de faire ton stage à l’étranger et pourquoi à Vancouver  ?

Je voulais perfectionner mon anglais et découvrir une culture de travail différente de celle de la France. Mon but était aussi de me créer un réseau professionnel, ici à Vancouver. Avant d’intégrer l’ESAM Lyon, j’ai eu la chance de pouvoir vivre un séjour linguistique de 3 mois dans deux écoles internationales Canadiennes, à Toronto et à Vancouver. Je suis tombée amoureuse de la ville de Vancouver et je ne me vois pas faire ma vie ailleurs. Ainsi, j’ai pour but de m’installer dans cette région après mes études pour y démarrer ma carrière.

 

Quelles sont tes impressions sur cette région du monde ?

Les canadiens sont réputés pour être accueillants et sociables et je n’ai pas été déçue :). Les paysages de cartes postales sont bien réels et la sécurité de nuit comme de jour est véridique. De plus, Vancouver est une ville très cosmopolite où les nationalités du monde entier se mélangent (Brésilienne, Japonaise, Coréenne, Australienne, Mexicaine, Italienne, Espagnole, Argentine etc.), de par les étudiants internationaux mais aussi les expatriés, qui sont nombreux. Cela permet de pouvoir rencontrer des personnes issues de cultures très différentes.

 

As-tu connu la barrière de la langue ?

Je ne l’ai pas ressenti dans la vie quotidienne, notamment grâce aux différentes expériences que j’ai pu avoir dans des régions anglophones. Par contre j’ai pu côtoyer ce phénomène au début de mon stage. Heureusement, l’un des objectifs de ce stage était le perfectionnement de l’anglais, l’ensemble des salariés de l’entreprise ont été conciliants et m’ont bien aidé. Pour information, il s’agissait d’une entreprise multiculturelle avec plus de 20 nationalités représentées.

 

Quel était ton rôle au sein de cette entreprise ? Et tes missions ?

J’étais assistante des ventes au sein de l’entreprise Canadian Discover Tours, une agence de voyage canadienne. Elle offre une gamme diverse de séjours, dans l’ouest canadien et américain. L’une des spécialités de l’entreprise est notamment l’organisation de voyage de groupes à destination d’étudiants internationaux. J’ai effectué mon stage dans le service en charge de cette offre et mon rôle était de la promouvoir au sein des écoles internationales et des universités de la région. J’étais donc amenée à me déplacer dans ces différents lieux et étais présente aux différents événements promotionnels. Pour finir, j’ai pu participer à des missions liées au développement international de l’entreprise.

 

Quelles différences as-tu remarqué dans la culture du travail entre la France et le Canada ?

La culture de travail canadienne se rapproche de la culture américaine. En effet, le « flat management » (management à hiérarchie limitée, en français) est très présent dans les entreprises, ce qui facilite les rapports entre les managers et les employés. On ne ressent pas la présence d’une échelle hiérarchique au sein de son équipe et de l’entreprise en général. Par exemple, j’ai souvent eu la possibilité d’échanger de manière très naturelle avec le directeur de l’entreprise. Chose qui n’est pas vraiment répandue en France, dans les grandes structures du moins. De plus, une relation de confiance et de solidarité est instaurée dès le départ entre les employés. Les managers sont reconnaissants envers le travail de leur équipe. Si on fait du bon travail, on est remercié, encouragé et ils ne manqueront pas de le notifier à l’ensemble de l’équipe. Ce qui est une vraie source de motivation. Avoir une équipe soudée est très important ici, j’ai eu la chance de pouvoir vivre de nombreuses expériences de « team building » 100% canadiennes.

 

Que faisais-tu de ton temps libre ?

Mon temps libre était consacré à la randonnée, aux rencontres de personnes du monde entier, aux soirées et aux voyages. En effet, étant stagiaire dans une entreprise de voyage, nous avions accès chaque week-end, si on le souhaitait, aux différents voyages de groupes organisés par l’entreprise (Seattle, les Rocheuses, Whistler, Tofino …). Nous partions en tant qu’assistant du guide. J’ai eu l’occasion de pouvoir partir 4 jours dans les Rocheuses canadiennes et de partir une journée à Whistler.

 

As-tu rencontré des difficultés particulières pendant ton séjour ?

Sans grande surprise, le Covid-19 a été la principale difficulté que j’ai pu rencontrer. Comme j’étais en stage dans une entreprise de tourisme, avec majoritairement des clients internationaux, cette épidémie a coupé court à mon « rêve canadien ». Pour l’anecdote, je me suis aussi blessée accidentellement au genou lors d’un séminaire organisé par l’entreprise. Se blesser à l’étranger, quand on vit « seule », fait perdre un peu tous les repères qu’on a pris depuis son arrivée. J’ai eu la chance d’avoir des amis, des collègues et des managers exceptionnels qui m’ont soutenu et aidé à surmonter cette épreuve.

 

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite faire un stage à l’étranger ?

Mon premier conseil serait de s’intégrer entièrement dans la vie du pays, sans penser aux habitudes de son pays d’origine. Rencontrer, discuter avec des personnes afin de récréer son équilibre social. S’intéresser à la culture du pays et la comprendre est essentiel. Sortir, s’amuser, discuter, visiter doivent pour moi être les maîtres mots d’une expérience à l’international. Ensuite je lui conseillerai de bien anticiper la préparation de son voyage notamment financièrement, pour ne pas être contraint sur place et ne pas pouvoir profiter pleinement de son séjour. Enfin et parce que cela m’est arrivé, je lui conseillerai de ne pas hésiter à souscrire à une bonne assurance médicale dans son pays d’accueil. On se dit tous que rien de grave peut nous arriver, mais cela est possible. Dans ces moments, on est bien content que l’assurance couvre l’ensemble des frais médicaux et le rapatriement.

 

Quel bilan tires-tu de ton expérience ?

Ce fut une expérience très enrichissante, j’ai pu rencontrer et vivre des moments très forts avec des personnes exceptionnelles. Cela m’a confirmé mon projet de partir vivre à Vancouver. Malheureusement, cette expérience a dû être écourtée en raison de la pandémie de Covid-19. De nombreuses opportunités de responsabilités professionnelles et d’enrichissements personnelles allaient pouvoir m’être proposées sur la suite de mon séjour, mais il faut parfois admettre que le destin peut te jouer de mauvais tours. Ce n’est pas une fin en soi et je compte bien retenter l’aventure au cours de mes prochaines années d’études !