Le stage d’Anaïs : témoignage de l’écotourisme au Cambodge

Anaïs en Bachelor 3, Responsable en gestion et développement d’entreprise, nous fait part de son expérience en tant que Project Officer dans une ONG au Cambodge.

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TU VIENS DE PASSER ENVIRON UN MOIS EN STAGE AU CAMBODGE. EN QUELQUES MOTS, PEUX-TU NOUS DÉCRIRE L’ACTIVITÉ DE TON ENTREPRISE ?

Je travaille dans une entreprise sociale et ONG qui a pour objectif de soutenir et promouvoir l’éco tourisme au Cambodge. L’ONG « Camconscious » aide les communautés locales à construire et élaborer des plans d’écotourisme. L’entreprise soutient de nombreuses initiatives de développement durable et les aide à se faire connaître. Deuxièmement, nous avons une plate-forme où tous les projets sont présentés et les futurs voyageurs peuvent réserver les activités qu’ils souhaitent faire sur ces sites (trekking, baignade, balade en vélo, rencontre avec les populations locales…).

QUELLES SONT TES MISSIONS AU SEIN DE TON ENTREPRISE ?

Mon quotidien est assez varié car l’ONG a été créée début septembre. Je participe énormément à son développement, que ce soit pour la création de notre site internet (j’ai des responsabilités marketing sur ce domaine) et je suis également en charge de la communication au sein de l’entreprise (événements, internet).

Par ailleurs, l’une de mes missions principales consiste à trouver et valider des projets d’écotourisme. Le Cambodge est un pays riche en projet écotouristique, mais il est très difficile de trouver des informations concernant la fiabilité des entreprises ou pour connaître les différentes activités proposées. Je dois, ainsi, répertorier et localiser les projets et me rendre sur place pour vérifier la viabilité des activités.

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SELON TOI, QUELLES DIFFÉRENCES Y A-T-IL ENTRE LES MÉTHODES DE TRAVAIL AU CAMBODGE ET EN EUROPE ?

Je travaille dans une ONG fondée par deux expatriées et je suis au contact des cambodgiens, lorsque je visite des projets d’écotourisme. La grande différence avec les méthodes occidentales réside, notamment dans la négociation. Il est fréquent de devoir marchander pour obtenir quelque chose. Les systèmes de négociations étant différents, il est important de prévoir un plan B.

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COMMENT AS-TU TROUVÉ TON STAGE ?

L’Esam a un partenariat avec un organisme de placement, j’ai donc été mis en contact avec une correspondante au Cambodge. Puis, j’ai appuyé ma candidature avec les réseaux sociaux.

POURQUOI AVOIR CHOISI UN PAYS D’ASIE ?

Ma curiosité a été aiguisée, après avoir passé un semestre en Autriche et rencontré énormément d’étudiants asiatiques. Ici, j’ai vraiment découvert une culture incroyable et bien différente de l’Europe. Ainsi, j’ai saisi l’opportunité qui m’a été offerte. De plus, le Cambodge est un pays vraiment différent du Vietnam et de Thaïlande, c’est un pays avec une forte croissance économique et est toujours en voie de développement.

QUELS ASPECTS DE LA VIE CULTURELLE TE MARQUENT LE PLUS AU QUOTIDIEN ?

Le Cambodge est également un pays où l’entrepreneuriat social se développe énormément. Il est le pays où l’on compte le plus d’ONG par habitant, ainsi l’apport social et économique est très important.

Au Cambodge, j’ai complètement changé mon mode de vie, je pratique le yoga et la méditation. La vie étant peu chère, je mange quasiment tous les jours au restaurant ou dehors grâce à la street food. Je cuisine très rarement car la chaleur est parfois très étouffante. Au quotidien, je me déplace souvent en tuk tuk ou motodop, également, lorsque j’ai des meetings en dehors de Phnom Penh. En ville, il est presque impossible de marcher. Comme en France, j’utilise le vélo.

QUE SOUHAITES-TU FAIRE APRÈS CETTE EXPÉRIENCE ?

L’année prochaine, je pense rester travailler au Cambodge, continuer dans la même ONG ou prendre une gap year pour faire une année de volontariat au Cambodge, Asie ou Afrique du Sud.

 

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