Hugo en 3ème année, vous parle de son stage sous le soleil de Bora-Bora ☼☼☼ !

En 3ème année, l’ESAM, la Grande école du Management, de la Finance et du Droit, vous propose de nourrir votre expérience professionnelle et personnelle en effectuant un stage de 5 à 6 mois à l’étranger. Aujourd’hui nous partons à la rencontre d’Hugo qui a choisi une destination aussi insolite que paradisiaque : Bora-Bora !

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Un stage à Bora-Bora … C’est une destination plutôt insolite, qu’est-ce qui a motivé ton choix ?

L’idée d’effectuer un stage à l’international permet de découvrir des cultures différentes mais aussi d’avoir un regard réfléchi sur soi-même. C’est pourquoi j’ai décidé de postuler dans des lieux insolites. Ayant étudié 6 mois dans une université à Montréal, j’ai retrouvé certains attraits de la vie en société française, mais à l’autre bout du monde, sur île déserte, je me demandais si l’expérience serait perçue différemment.

J’ai décidé, avec l’aide et la motivation d’un camarade, d’envoyer ma candidature dans les plus belles destinations du monde. Et c’est à l’Intercontinental Thalasso & SPA de Bora-Bora que ma candidature a été acceptée. Par ailleurs, Bora-Bora est perçu comme l’un des paradis sur terre et avoir la chance d’être embauché à un poste qui me correspond sur cette île, était une opportunité à ne pas laisser passer.

 

Peux-tu nous éclairer sur ton rôle et tes missions au sein de ton entreprise d’accueil ?

Le poste que j’occupe actuellement est celui de stagiaire CSA. Le CSA est un outil de contrôle des procédures des différents hôtels, interne au groupe InterContinental Hotel. Je suis rattaché au bureau de la comptabilité et mes principales missions consistent à effectuer des contrôles financiers, de l’audit interne et de l’actualisation des différentes procédures de l’hôtel. J’ai la chance de toucher à tout type de poste car je m’occupe d’appliquer et de faire appliquer les contrôles. Passant par les caisses, la comptabilité fournisseur, l’audit et le contrôle de gestion, j’acquiers de solides compétences en finance tout en rattachant cela au domaine de l’hôtellerie.

 

Tu fais ton stage dans un hôtel, es-tu en pension complète au sein de cet établissement ?

Oui, l’hôtel nous loge dans une résidence accolée à la zone client. Avec mon « collègue-colocataire », nous disposons d’une chambre de 2 lits dans un appartement 3 pièces très bien loti. Nous avons à disposition du matériel et des endroits où l’on peut se reposer. Nous avons également accès à des terrains de basket, de tennis, une salle de sport, un barbecue, … De quoi avoir un quotidien bien rempli !

 

Ton stage est-il rémunéré ?

En tant que stagiaire longue durée dans l’hôtel, nous gagnons 251 euros par mois. Ceci est le symbole d’une gratification minimum pour assurer les dépenses excessives à l’extérieur. Cependant, en travaillant dans un hôtel nous disposons d’un service « All inclusive » pour le personnel, ce qui nous permet de ne pas avoir beaucoup de dépenses au quotidien. Mais à Bora-Bora, on se laisse aller à plus d’une folie !

 

Quelles différences culturelles as-tu constaté, dans la manière de travailler ?

L’hôtellerie est un domaine où le travail peut vite devenir titanesque. La qualité d’un hôtel 5 étoiles comme le Thalasso Resort à Bora-Bora est avant tout due à un service exceptionnel. Les clients qui viennent dans ce Resort ont des exigences élevées.

Ceci s’observe au quotidien, notamment par la pression constante qui pèse sur les employés. En Polynésie, plus de 50 % des employés sont des étrangers (Français en grande majorité). Cet élément peut parfois être source de conflit, car il marque une opposition dans la manière de travailler de chacun.

Mais sans ce mélange culturel, les hôtels en Polynésie ne pourraient pas tenir la barre.

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… Dans la vie au quotidien ?

Les Polynésiens sont des personnes chaleureuses, respectueuses et ouvertes mais ils sont très attachés à leur indépendance. Pour eux, il est hors de question qu’un étranger fasse la loi sur leurs îles. Cependant, le climat n’en est pas moins très amical et chaque personne peut vous accueillir comme un membre de sa famille. Leur philosophie : « il en faut peu pour être heureux ». Ce qui rend la vie très agréable sur cette île.

 

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Quels seraient tes conseils à un étudiant qui souhaite faire un stage à l’étranger ?

L’opportunité de faire un stage à l’étranger n’est pas négligeable car on évolue dans de nombreux domaines. La vision que l’on a du travail est sans cesse confrontée à la réalité du terrain qui peut se révéler très différente. On acquiert des compétences que l’on ne pensait pas être capable d’avoir et l’on fait des découvertes inoubliables. De plus, s’ouvrir à l’international est un atout majeur dans l’insertion professionnelle aujourd’hui. Appréhender les différences culturelles dans le monde du travail, permet de valoriser un candidat. Il faut partir un maximum à l’étranger tant qu’il est possible car on ne regrette jamais tout ce que l’on apprend et ce que l’on garde. Est-ce qu’un jour j’aurais pu dire : « J’ai travaillé 6 mois à Bora-Bora ! »

 

Comment occupes-tu ton temps libre ?

Il est vrai que sur une île comme Bora-Bora d’une trentaine de kilomètres de circonférence, le tour est très vite fait. Cependant, cela n’enlève en rien aux activités hors du commun que j’ai la chance de pratiquer. Que ce soit à la sortie du travail ou en weekend : nager avec les raies, les tortues, dans un lagon bleu turquoise fait partie de mon quotidien. Cela peut faire des jaloux, il est vrai que j’ai une chance incroyable, mais la vie sur un Motu (îlot de sable en périphérie de l’île principale) n’est pas non plus facile : on ne dispose de rien. Mais on ne peut se lasser de 6 mois de soleil, des randonnées, des petits restaurants et de ces plages magnifiques.

 

Quel bilan tires-tu d’une telle expérience ? 

Après 4 mois  à Bora-Bora, je prends toujours autant de plaisir à partir au travail avec un décor comme celui-ci. C’est réellement une impression de rêve et lorsque je fais une activité habituelle comme en France, je ne cesse de me dire qu’elle prend un tout autre sens à Bora-Bora. Il est cependant vrai que personnellement, je recommande de rester 6 mois et pas forcément plus longtemps car c’est une destination de rêve, à essayer une fois dans sa vie, mais ç’est aussi un endroit coupé du monde et excessivement cher ! J’ai appris plein de choses sur le plan professionnel qui me serviront plus tard et je me suis redécouvert pendant cette épopée à 17 000 km de chez moi.

95 % des employés étrangers partent avant 2 ans car les conditions de vie sont très différentes sur le long terme. Je dirais donc que c’est comme tout paradis : on en prend plein la vue, on apprend plein de nouvelles choses (culturelles, professionnelles et personnelles), on vit un rêve, mais il ne faut pas que celui-ci s’éternise car on aura du mal à prendre goût aux bonnes choses par la suite… Pour ma part, je recommande fortement à toute personne de vivre cette expérience folle car même si l’on ne dispose pas de tout le confort souhaité, même si la vie est très chère et le travail est dur : on vit 6 mois à Bora-Bora ! Cette phrase suffit à tout résumer…

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