Axel et son immersion entrepreneuriale en Californie

Axel, étudiant à l’ESAM Lyon en Mastère 1 , Management international, a eu l’opportunité d’effectuer son second semestre sur le campus de la San Diego State University. En troisième année, il a opté pour le parcours SMI. C’est lors de ce semestre en immersion interculturelle que l’aventure entrepreneuriale californienne s’est révélée être une évidence, pour lui.

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Pourquoi as-tu choisi de repartir à SDSU ?

Tout d’abord, car je suis tombé amoureux de la culture californienne et des gens. Je ne voyais pas d’autre endroit où repartir pour m’imprégner de la pensée d’innovation. En effet, j’ai souvent eu la réflexion : « La Californie » n’a rien à voir avec le reste des Etats-Unis. Je ne suis pas expert du reste des Etats-Unis mais je constate que les gens sont très ouverts avec une volonté d’échanger sur leur culture. Il y a aussi une forte implication dans les démarches écologiques. On trouve ici beaucoup d’initiatives sur le bio et sur les produits dits « organiques ».

Aux Etats-Unis, la mentalité d’entreprendre est moins frileuse qu’en France. En effet, chaque initiative est la bienvenue. C’est la raison pour laquelle, le soir de la chandeleur, après avoir prévu une quantité de pâte à crêpe trop importante, j’ai eu l’idée de les vendre à la pièce le lendemain sur le campus. Mon stock s’est épuisé en un rien de temps. J’en ai alors profité pour récolter les impressions de mes clients d’un jour. Non seulement, je faisais une petite étude de marché mais également cela me permettait de voir les goûts des jeunes sur le campus (Sucré ou non, chocolaté ou fruité…). C’est toujours une plus-value pour mes objectifs futurs.

etudiant californie
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Quel est ton projet entrepreneurial ?

Exporter des produits Français sur le marché californien ou au Japon. Je suis passionné par ces deux cultures. L’idée générale c’est de construire une boutique qui offrirait également un espace de vie autour d’un café. Ce serait l’occasion pour chacun de se plonger dans l’univers du Made In France façon luxe, comme on dit la « French touch ».

 

Comment le SMI t’a aidé à mettre un premier pied dans l’univers de l’entrepreneuriat ?

J’ai été accompagné par Monsieur Guarino, lors du SMI. Il m’a permis de rencontrer de nombreux entrepreneurs et chefs d’entreprises. Le SMI m’a beaucoup aidé car M. Guarino possède un catalogue de contacts incroyable. Grâce à lui, nous avons rencontré des innovateurs de demain. Des jeunes et des moins jeunes qui avaient le goût de le création, du management, de proposer des concepts nouveaux à travers le monde.

C’était fascinant d’échanger avec eux et de se rendre compte que l’essentiel c’est d’essayer. Parfois, une simple idée devient une opportunité. Il ne suffit pas de le vouloir, il faut essayer. Je me souviens de ce chef d’entreprise, rencontré en Chine, qui avait simplement monté son business plan sur une feuille de papier. Aujourd’hui, il a réussi à se forger une notoriété dans le domaine de la boulangerie.

Pendant le SMI, j’avais une mission export : cela m’a permis de prendre contact avec différents fournisseurs. Sous couvert d’être étudiant, il est plus facile d’aborder des professionnels. Nous sommes en position d’apprenant et les chefs d’entreprises sont heureux de pouvoir transmettre leurs expériences.

La mission export est une opportunité professionnelle pour les étudiants du SMI. Elle permet de se lancer en tant que Junior Export Consultant lors du semestre à l’international. En effet, l’objectif est de mener une étude de marché pour le compte d’une entreprise française qui souhaite exporter ses produits vers les Etats-Unis, la Chine et/ou le Vietnam.

 

Quel est ton projet après ton échange universitaire ?

Mon objectif, après cet échange, est de poursuivre ma seconde année de mastère en alternance. J’aimerais pouvoir finaliser mes études par une mission professionnelle en entreprise. L’alternance sera l’occasion de faire une transition entre mes projets d’entrepreneur et la vie en entreprise avec une rémunération. Ce qui n’est pas négligeable. Je souhaiterais que mon employeur puisse me donner des missions sur le long terme, afin que je puisse poursuivre mon expérience à ses côtés, même après mes études. Bien évidemment je ne perds pas de vue mon projet d’épicerie « French Touch » et je compte me nourrir de mon expérience d’alternant pour cultiver cette fibre de manager.

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