Vivre l’internationale avec l’ESAM: le Choix d’Alexandre Solda

Alexandre Solda, en première année de Bachelor Management-Gestion-International à l'ESAM, la Grande école du Management, de la Finance et du Droit sur le campus de Paris, est partie au Canada pour son second semestre mais aussi pour son stage. Découvrez son témoignage !

alexandre solda
montreal

Pourquoi as-tu choisi l’ESAM ?

J’ai obtenu mon baccalauréat scientifique en 2017, mais je n’avais pas d’idée précise de mon futur métier. J’ai eu l’opportunité de vivre 4 ans à Manhattan et j’ai vraiment adoré cet aspect international. C’est pour cette raison que j’ai choisi d’intégrer l’ESAM, une école de management assez généraliste durant le programme bachelor et qui se penche énormément sur l’étranger. Avec 7 mois passés au Canada en première année, je peux affirmer avoir fait le bon choix !

 

Comment as-tu trouvé ton stage ?

L’ESAM vient de fêter ses 30 ans l’année dernière, elle possède donc un très gros réseau d’anciens étudiants qui travaillent un peu partout dans le monde aujourd’hui. Je savais que l’international était là où je voulais effectuer mon stage, et compte-tenu du fait que je partais à Montréal pour un semestre international de 4 mois. Je me suis aperçu de la superbe opportunité pour trouver un stage international, étant déjà sur place.

J’ai donc contacté Catherine Teinturier, directrice des études,  qui m’a mis en relation avec Amgad Megid, un ancien de l’ESAM qui faisait partie des premières promotions et qui est aujourd’hui gestionnaire de la stratégie de vente dans la compagnie Origen à Montréal. C’est une compagnie qui fournit des solutions technologiques aux entreprises avec un focus sur la téléphonie et l’internet.

Le contact avec Amgad s’est déroulé autour d’une entrevue Skype durant laquelle nous avons discuté de ce que je pouvais apporter à l’entreprise.

 

Peux-tu nous décrire tes missions ?

J’avais pour mission principale d’assister l’équipe de vente en assemblant des listes de prospects ainsi qu’en les appelant. C’est une mission qui est un peu semblable à celle que j’effectue à l’ESAM en tant que Team Leader, hormis le fait que le prospect n’était pas en face de moi et n’était pas un étudiant à la recherche d’une école internationale de management, mais un gestionnaire technologique qu’il fallait que je convainque. Le but de mes appels était donc de convaincre le gestionnaire qu’on pouvait palier ses besoins technologiques et lui faire voir la valeur qu’on pouvait ajouter au sein de son entreprise.

alexandre solda

Par la suite, j’ai eu l’occasion de trouver des offres gouvernementales sur lesquelles Origen pouvait soumettre des devis. C’était très excitant car ces offres peuvent rapporter très cher, et j’ai permis à ma compagnie d’en remporter une importante (mise à jour des serveurs au sein de la ville de Joliette, pas très loin de Montréal).

Origen est une compagnie qui vise aussi le Moyen-Orient avec le Qatar, j’ai donc également eu l’opportunité de chercher des offres gouvernementales là-bas, mais cela venait avec son lot de défis additionnels. En fait, si au Canada n’importe quelle compagnie peut soumettre un devis pour une offre gouvernementale, ce n’est pas le cas au Qatar puisqu’il faut que la compagnie soit enregistrée comme fournisseur auprès de chaque organisme qui dépose une offre. On peut donc imaginer la difficulté d’être approuvé comme fournisseur, surtout quand il est impossible de correspondre par téléphone avec 9 heures de décalage horaire, que les employés au Qatar travaillent encore moins à cause de fêtes religieuses, et qu’il y a la barrière de la langue pour beaucoup de ces organisations.

J’ai donc eu l’occasion d’observer comment fonctionnait le monde des PMEs au Canada, et de m’essayer à différents rôles, mais surtout de me rendre compte des différences clés entre le marché du travail français et le marché du travail nord-américain : en Amérique, la proactivité et la prise d’initiative sont de rigueur.

 

Pourquoi ce stage avoir choisi ce stage ? 

Ce stage était mon premier stage, c’était donc l’occasion d’apprendre comment fonctionne la vie en entreprise et d’avoir un enseignement pratique sur l’insertion professionnelle. Ce stage était également à l’international, donc ça m’a permis de voir comment une autre culture peut impacter le marché du travail et les mœurs associés. J’ai aussi pu m’essayer à différents rôles et j’en sais maintenant plus sur ce qui me correspondra pour ma future carrière.

 

Comment cela vient en complément avec ton apprentissage à l’ESAM ?

En première année on a eu des cours théoriques variés sur l’insertion professionnelle données par des intervenants effectuant des métiers différents, mais comme beaucoup d’étudiants, je n’avais pas réellement eu l’opportunité de mettre en pratique les conseils qui nous ont été donnés. Effectuer ce stage m’a donc permis dans un premier temps de raffiner certaines compétences développées grâce à l’ESAM, mais aussi d’avoir une expérience professionnelle concrète à l’international.

 

Quel conseil donnerais-tu à tes camarades pour leur recherche de stage ?

Si travailler à l’international est une de vos aspirations, je vous conseille vraiment d’effectuer des stages à l’étranger, puisqu’ils montrent que vous êtes prêts à sortir de votre zone de confort et que vous avez le goût d’apprendre d’autres façons de faire.

 

Peux tu nous raconter une anecdote sur ton stage ?

Mon ordinateur me demandait tous les jours d’effectuer une petite mise à jour, ce qui me dérangeait un peu. J’ai donc décidé de la faire, pensant que cela serrait vite réglé, mais elle a pris plus de 45 minutes ! Mon manager est venu me voir pour me demander pourquoi je n’avançais pas dans mon travail, et n’a pas apprécié que je fasse une plaisanterie sur la lenteur des PC de la compagnie. Il a donc noté « dénigre les outils informatiques mis à disposition » sur mon compte-rendu de stage.

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