Rencontre avec Carlos Diaz :un entrepreneur français à SF

Quarante étudiants de 1ère année du Bachelor à l’ESAM Paris et Lyon ont eu la chance de partir à San Francisco faire un séminaire d’initiation et de sensibilisation à la culture entrepreneuriale. Ils ont pu faire la rencontre de Carlos Diaz, entrepreneur français de 42 ans.

carlos diaz

Nous sommes le 26 Janvier 2016 dans la salle 626 de la San Francisco State University, université partenaire de l’ESAM, il est 8h45 et les étudiants prennent place dans la salle.

Carlos Diaz est un entrepreneur depuis 1996, après des études de lettres et de civilisations étrangères espagnoles à Limoges et une courte carrière en tant que professeur, cet homme passionné par internet, monte sa première startup Reflect qui deviendra Emakina,  avec son petit frère âgé de 18 ans en étude de médecine à l’époque. C’est l’ennui qui a poussé cet homme de 24 ans à entreprendre. Il sortira de la société Emakina en 2007, où son frère y est toujours, pour lancer sa nouvelle startup BlueKiwi. Sa première levée de fond pour BlueKiwi était de 5 millions d’euros grâce à des Venture Capitalist (VC : Capital Risqueur). Arrivé en 2010 aux Etats-Unis, il ne s’arrête pas et lance sa nouvelle startup Kwarter.

« Les clés de l’entreprenariat sont la passion et la résilience »

Pour Carlos Diaz, les clés de l’entreprenariat sont la passion et la résilience, il ne faut pas imaginer l’entreprenariat comme un travail. D’après lui, il faut beaucoup d’humilité mais le plus important c’est de rencontrer beaucoup de personnes et de se faire un réseau. L’un de ses conseils le plus important est de ne pas entreprendre si la motivation première est l’argent. Une startup est un élément instable avec un centre de gravité, il faut établir le plus vite possible où poser son centre de gravité, c’est-à-dire l’équipe, les clients, les investisseurs.

« N’entreprenez pas si votre motivation première est l’argent »

Les Etats-Unis n’ont rien à voir avec la France, il faut repartir à zéro, oublier nos méthodes, il faut se reconstruire, faire un reboot complet pour que ça marche à la Silicon Valley. A la Silicon Valley, on ne juge pas un entrepreneur sur ce qu’il est mais sur ce qu’il fait. La Silicon Valley ce n’est pas les USA, c’est un pays différent, c’est la capitale du digital dans le monde entier. Il ne faut pas venir à la Silicon Valley parce que c’est plus facile mais parce que c’est plus dur.

Estelle Barange ESAM 1

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