Les « soft skills » à cultiver pour être un DAF à succès

Nous nous sommes posés la question « Comment devenir un DAF efficace ? » et la DFCG et le cabinet Walter France par l’intermédiaire de Céline Chicot, directrice de mission Conseil, se sont chargés, au cours d’un petit déjeuner, de répondre à cette question. La réponse passe par le fait de cultiver ses soft skills autant que ses hard skills.

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D’après le baromètre Michael Page, en France, 70% des entreprises ont des difficultés pour recruter des talents financiers. C’est donc un métier qui à le vent en poupe … à condition de développer les « soft skills » qui vont avec.

On distingue les « hard skills » des soft skills. Les hard skills sont les savoir-faire alors que les soft skills sont les savoir-être.

Le rôle du DAF évolue avec son environnement économique, technologique et sociétal, et avec la culture de son entreprise. Il doit donc être proactif par rapport aux changements ou il se retrouvera obsolète assez vite, même si ses hard skills restent précieux. Par exemple, les soft skills ne dispensent pas des connaissances en finance.

Le DAF n’est plus un comptable glorifié, c’est un stratège de l’entreprise et un interlocuteur clé. Ce n’est donc plus uniquement un homme de chiffres avec des compétences techniques, c’est aussi quelqu’un que l’on comprend facilement, même sans background financier. De plus, avec toutes les évolutions, que ce soit technologiques ou réglementaires, le DAF doit être à jour à tout moment.

En finance, on distingue les soft skills que tout responsable se doit de cultiver et les soft skills que le DAF se doit d’avoir. Ainsi, les responsables doivent développer leurs capacités de management, leur leadership, leur réseau, leurs capacités relationnelles, leur calme et insuffler une dynamique positive. En plus de tout cela, le DAF doit savoir communiquer avec diplomatie, être pédagogue, s’adapter et être créatif. Nous sommes donc très loin du directeur financier avec uniquement des hard skills.

Heureusement pour les DAF d’aujourd’hui, des formations et du coaching en management se développent, pour pallier au manque de soft skills dans les formations académiques. C’est un travail personnel du quotidien qui passe par la connaissance de l’autre et le développement de la créativité mais il est possible et important de se faire aider pour développer ces compétences humaines.

Le rôle du DAF a donc pris bien plus d’importance qu’auparavant, et les outils pour devenir ce DAF ont aussi évolué. Le DAF d’aujourd’hui est donc une personne avec des hard skills pointus, entourée de personnes compétentes et complémentaires, mais aussi une personne qui développe des compétences de manager bienveillant, grâce à ses soft skills.

ESAM Financial Factory

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