L’American Dream raconté par Paul Isoard

Paul Isoard, élève de 3ème année, a choisi de partir dans l’une de nos universités partenaires à  San Francisco aux Etats-Unis pour son semestre. C’est avec l’ESAM qu’il a pu réaliser son rêve de partir aux Etats-Unis. Découvrez ce que vit Paul à San Francisco !

paul isoard

Peux tu te présenter et expliquer ton parcours depuis que tu es à l’ESAM ?

Je m’appelle Paul Isoard, j’ai 23 ans et je suis à l’ESAM depuis cette année. Je suis diplômé d’une licence en Sciences pour l’ingénieur de l’université de Versailles St-Quentin en Yvelines (2015) puis j’ai pris deux années sabbatiques ou j’ai voyagé (Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie). J’ai ensuite décidé de rentrer en école de commerce et j’ai choisi l’ESAM pour ses fortes valeurs entrepreneuriales et sa dimension internationale (échange universitaire possible sur tous les continents !)

Quel ville/pays as-tu choisi et pourquoi ?

Je suis actuellement à San Francisco, aux Etat-Unis pour un semestre académique. J’ai choisi San Francisco pour plusieurs raisons. Premièrement je voulais travailler mon anglais et l’améliorer, ensuite j’aimerais devenir entrepreneur et la Californie s’est imposée d’elle-même pour moi. De plus, je voulais pouvoir surfer et San Francisco me fait rêver.

paul isoard
paul isoard

Comment as-tu vécu ton expatriation ?

Je suis parti un an en Australie et je voyage autant que je peux pendant les vacances. J’ai donc l’habitude de partir seul dans un nouvel environnement. J’ai donc très bien vécu mon expatriation.

Comment vis-tu ton expérience internationale ?

A mon arrivée, j’ai reçu un très bon accueil. Les étudiants internationaux ont eu une « orientation » les premiers jours, ce qui nous permet de faire connaissance et de nous faire des amis. Nous avons reçu toutes les explications nécessaires en rapport avec les cours ici à l’université d’Etat de San Francisco.

Que penses-tu de l’accueil reçu à ton arrivée ?

Je suis en train de vivre une super expérience, tant sur le plan personnel qu’universitaire ! Découvrir une nouvelle culture, vivre dans un nouvel environnement, sortir de sa zone de confort…Tout cela fait grandir et mûrir.

As-tu pris le temps de découvrir la ville ?

J’ai pris le temps de découvrir la ville au cours du semestre. Il me reste des choses à voir et à faire mais je pense que c’est une étape essentielle de mon voyage. A quoi bon partir à l’étranger si ce n’est que pour travailler ! Il faut vivre l’expérience à fond et je pense que découvrir la ville en est une étape importante.

Quelles différences culturelles ressens-tu par rapport à la France ?

Il y a beaucoup de différences culturelles:

  • Au niveau de la nourriture, les californiens ne cuisinent pas ou très peu. Ils commandent souvent à manger, la nourriture est beaucoup plus sucrée, que ce soit les boissons (jus, sodas) ou des aliments classiques comme le pain et les quantités sont beaucoup plus importantes.
  • Les californiens sont beaucoup moins « jaloux » de la réussite des autres que les français.
  • L’architecture de la ville est complètement différente (les routes sont plus larges, beaucoup plus de buildings, les maisons sont similaires…)
  • Les cours sont différents, il y a moins d’heures de cours mais je pense un peu plus de travail personnel et en cours, on travaille plus la pratique donc il faut travailler la théorie soi-même.
  • Au niveau du sport, les sports populaires en France (football, rugby, tennis) sont beaucoup moins représentés. A San Francisco, le football US, le basketball et le baseball sont les sports prédominants.
  • La culture « ride » est beaucoup plus forte ici ! Le surf et le skate sont très développés. La culture du corps est plus forte ici qu’en France.

Comment as-tu trouvé un logement?

J’ai trouvé un logement grâce à Facebook. Il y a beaucoup d’offres sur FB, mais il y a d’autres réseaux pour trouver un logement.

Qu’apprends-tu en termes de compétences mais aussi humainement ?

J’apprends beaucoup de choses ici à San Francisco. Au niveau des cours, nous apprenons à monter et gérer une entreprise sociale (dans les grandes lignes), ce qui est comparable à une entreprise normale, mis à part le fait que le but d’une entreprise sociale est de régler un problème social et non faire du profit. Ils nous apprennent à créer un site web, marqueter un site web, développer des pellicules photos, finance américaine et bien sûr des cours d’anglais. Humainement, partir à l’étranger m’a permis d’acquérir plus de confiance en moi, de savoir m’adapter à une nouvelle culture et l’ouverture d’esprit.

Quels conseils donnes-tu aux étudiants qui veulent partir ?

Je leur conseille de ne pas trop stresser en partant. Partir seul, dans un nouvel environnement, où l’on parle une nouvelle langue peut être très stressant. Il est très simple de rencontrer des gens et de se faire des amis, à condition bien sûr, d’être ouvert d’esprit et ouvert aux autres.

 

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